« Mieux vaut prévenir que guérir », vous connaissez l’expression ? Les petits « bobos » des volailles doivent être pris en considération. Pour cela, il faut être vigilant constamment.
Prévenir les petits et gros bobos de vos poules
Le bon sens nous pousse à vous rappeler quelques bases essentielles : un entretien régulier des poulaillers (nettoyage, paille propre, entretien des bacs à eau) est un bon début, l’éradication des nuisibles porteurs de maladie ainsi que la mise en quarantaine des nouveaux sujets peuvent être très efficaces contre quelques tracas superflus !
Une inspection régulière
Prenez de temps en temps vos volailles en main afin d’observer différents points :
- le plumage, pour vérifier son état, repérer d’éventuelles blessures et regarder si des parasites externes prolifèrent autour du cloaque de la volaille ;
- le dessous des pattes pour déceler la présence d’abcès plantaires ;
- les ongles et le bec, qui peuvent parfois pousser de façon exagérée (c’est cependant assez rare chez les poules élevées en liberté) ;
- les boules de terre incrustées au niveau des doigts et des ongles, fréquentes chez les volailles enfermées
Guérir les maux de vos poules
En cas de problème, intervenez rapidement :
- traitez les blessures et abcès, en isolant si nécessaire l’oiseau atteint ;
- taillez délicatement à l’aide d’un coupe-ongles ou d’une pince coupante les ongles et becs trop longs ;
- trempez les pattes dans l’eau afin de ramollir les boules de terre avant de les retirer. Si vous les enlevez directement, l’ongle risque d’être arraché.
Les maladies des poules les plus courantes
Pas de panique, les poules sont des animaux robustes et souvent rustiques.
La coccidiose
La coccidiose, maladie bien connue des éleveurs de poulets, est due à un très petit parasite (coccidie). Elle affecte principalement les jeunes sujets. Les symptômes sont divers : diarrhées avec parfois traînées sanguinolentes, tristesse, soif intense, plumes hérissées, face pâle. Dans les formes aiguës, la mort survient rapidement.
La coccidiose est une maladie grave qu’il convient de traiter rapidement. Heureusement, les produits mis à notre disposition sont nombreux et assez efficaces.
Les vers
Il existe plusieurs sortes de vers qui vivent dans votre poule. Pour certains vers, il est nécessaire de réagir vite car ils peuvent entraîner la mort. Le manque de vitalité, la perte de poids, la face pâle ou même encore un plumage hirsute peuvent être des indicateurs.
Le traitement contre ces parasites se fait à l’aide de vermifuges polyvalents, en pastilles ou à diluer dans l’eau ; dans ce dernier cas, il sera préférable de dispenser très peu d’eau à vos poules pendant le traitement pour être certain qu’elles se vermifugent correctement.
Les parasites externes
Les « poux » représentent une réelle gêne pour vos poules. On les voit souvent autour du cloaque ou dans l’habitat. Appliquez sur vos poules une poudre antiparasitaire achetée chez votre vétérinaire.
Le coryza
Si votre poule éternue ou a des écoulements autour du bec, c’est probablement un coryza. Les symptômes évoluent vite et les yeux deviennent gonflés, votre poule perd l’appétit et risque de mourir. Si c’est un rhume ou un coryza (le début seulement !) ou d’une autre maladie respiratoire, le thym va aider la poule à guérir.
Il existe d’autres maladies, mais plus rares, dont nous ne parlerons pas ici.
Gardez bien en mémoire que si vous ne parvenez pas à soigner votre poule efficacement, il ne faut pas hésiter à vous rendre chez votre vétérinaire. Et surtout pensez à protéger et/ou traitez vos autres poules.