Et si vous adoptiez une poule pour être totalement dans l’air du temps? 

La poule en ville est une tendance venue des States

Ce phénonème est né aux États-Unis il y a quelques années. Les grandes agglomérations américaines comme New York et Chicago ont été les premières à changer leur législation pour autoriser l’élevage de poules en ville. La tendance « Hobby Farming » qui peut se traduire par l’ « agriculture de loisirs » prend de l’ampleur en France. 

En France, la réglementation ne pose pas de problème car les poules, en petit nombre, sont considérées comme des animaux domestiques au même titre que les chiens ou les chats.

Des poules dans le jardin, quelle drôle d’idée ! 

Depuis quelques années, les Français sont de plus en plus nombreux à avoir/vouloir tenté l’aventure. Parfois tentés par leurs municipalité, tantôt tenté par l’idée d’avoir à disposition des oeufs frais… 

Les poules volent au secours de la planète !

Mais si elles sont aussi appréciées, c’est qu’elles sont une très bonne solution pour réduire nos déchets alimentaires. En ingurgitant près de 70 kilos de déchets organiques par an, la poule est une véritable alliée écologique ! Les communes sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à en proposer gratuitement aux habitants. Un moyen ludique et original de sensibiliser à l’écologie ? On dit oui !

Nombreux ceux qui sautent le pas, notamment les citadins !

Pour avoir de bons œufs frais tous les jours, il suffit d’adopter une poule. Un joli petit poulailler pour que votre cocotte s’épanouisse et ponde chaque matin vos bons œufs à la coque. 

L’idée risque de plaire à plus d’un citadin en mal de campagne. 

Retour à la terre, retour aux plaisirs simples, retour des jardins ouvriers et avènement des écoquartiers, les Français ne jurent plus que par le locavore et le développement durable.

D’ailleurs depuis combien de temps élevons-nous des poules ? Plus de 8 000 ans figurez-vous ! 

En fait, les poules ont été domestiquées dès l’Antiquité. Depuis, elles œuvrent en coulisse au service de l’humanité ! En effet, grâce à leurs œufs produits à moindre coût, elles ont contribué de manière décisive à notre autonomie alimentaire. 

Jusqu’à la moitié du 20ème siècle, les poules peuplaient les campagnes d’Europe et il n’était pas rare d’en voir en ville. Dans toutes les cours de ferme, les volailles batifolaient en liberté. À cette époque, la plupart des œufs achetés sur les marchés provenaient directement de la ferme. 

Or l’émergence de l’agriculture industrielle a chamboulé cette organisation millénaire et peu à peu, les animaux ont été retranchés dans des bâtiments fermés dont l’organisation repose désormais sur la seule logique du rendement : de la lumière artificielle à l’alimentation, en passant par la collecte des œufs, tout est automatisé. Il n’a pas fallu beaucoup de temps, tout juste quelques décennies, pour que les hommes s’aperçoivent que ces méthodes comportaient des risques importants pour la santé humaine. 

Par ailleurs, cette vision de l’élevage n’était pas digne de la tradition de qualité inscrite dans l’ADN de l’agriculture française. Un jour, quelques-uns se mirent à élever des poules dans leur jardin et rapidement, le phénomène se développa, allant même jusqu’à conquérir les grandes villes comme New York et Paris ! 

Nombreux sont ceux qui s’élevèrent contre ce qu’il convenait d’appeler une mode pour bobos en mal de nature ! 

En fait, il s’agit tout simplement d’un retour aux sources… 

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